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Navette vers les îles passe à Soubise

Deuxième sortie solo – avril 2017

Assez nettoyé, brossé, poncé, démonté, remonté, graissé, huilé, ect maintenant, ON NAVIGUE !!!! Et en solo s’il vous plait!

Ce mois de mai est très intéressant, car il donne la possibilité de naviguer trois WE. Le premier, c’est celui du premier mai. J’ai prévu une sortie avec deux collègues de chez Cerise Hoda et Jean. En fait nous serons quatre, Hoda vient avec Francis son mari. Tous sont débutants, c’est m’entendre parler de voile sans arrêt (faut que je fasse attention à ne pas trop saouler!) lors de réunions qui a fini par leur donner l’envie de venir voir par eux mêmes.

Avant de sortir avec un équipage, je voudrais avoir fini de tout caler, pour pouvoir hisser en deux deux, et ne pas avoir à faire de maintenance. J’ai pris mon vendredi, je sors seul, l’équipage arrive vendredi soir pour passer samedi dimanche en mer.

A l’arrivée jeudi soir, D’Jack est en fait tout prêt à sortir, je croyais avoir plus de rangement à faire (merci Flo!).  Donc…

C’est parti pour une sortie solo.Fort Lupin, croisé en solo

Le démarrage, avec l’aide d’un collègue de ponton, se passe exactement comme prévu, cela donne confiance.

La remontée de la Charente se déroule comme d’habitude, avec toute la sérénité voulue. Je me trouve même assez seul, peu de bateaux que cela soit au mouillage ou en nav.

L’embouchure passée, je continue un poil au moteur, car je me doute que l’envoi de la GV va être un peu pénible. Dès que l’on touche aux ris, ça coince de partout. De plus, je veux étalonner l’anémomètre. Aucun soucis pour ce dernier, dès le premier essai, tout ce passe bien. Il me donne la direction du vent, à l’air de bien recevoir les infos de vitesse et cap du bateau et la vitesse me semble cohérente.

Pour la GV, les choses se passent plutôt bien. Les platines et les réa étant graissés, huilés plus que de raison elle monte assez docilement (cela aurait encore mieux si je ne m’étais pas trompé en remontant le ris 2). Cependant, il reste un problème: le bout du ris2 qui part de la platine (avec une terminaison épissure d’ailleurs), pour aller à l’œil sur la GV est trop court. Cela empêche de l’étarquer fermement. Il faudra trouver une solution, mais pour l’instant, place au plaisir.

Attention le solitaire est addictif

Et le plaisir il est là! Il faut que je fasse attention, la navigation solo est en train de m’aspirer. Il faut dire que les conditions sont tellement légères (un temps de demoiselle dit-on à Rochefort), le temps si doux, l’hiver si proche qu’il n’est pas possible de ne pas être saisi au cœur!

Je décline alors toutes les manœuvres : virement de bord, mise à la cap, empannage, prise de ris. Je vais jusqu’à faire un bord les voiles en ciseau juste pour le plaisir. D’Jack est prêt pour la saison.

Juste un bémol avec ma navigation. En effet, je me fais prendre par les courants et la dérive m’entraîne beaucoup trop près de la pointe nord de l’île d’Aix. Je n’apprécie pas du tout de voir le Jamblet à 20m, trop trop près. J’aurais préférer l’anticiper que de le subir. Mais bon, la marge était suffisante.

Les meilleurs sont sous spiIl faut rentrer

Lors de la rentrée dans la Charente, traditionnellement je suis accompagné par un collègue qui remonte à la voile. Cette fois il complique encore en le faisant sous spi. J’ai le droit d’observer deux trois empannages sous spi, au milieu de coffres, bouées, et en restant sur les alignements. Y’a vraiment des bons sur la Charente.

La rentrée se conclue par un appontage sinon parfait, du moins sans casse. Pas de vent, mais un courant impressionnant.

La journée bonheur total quoi.

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