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Il est beau le winch d'Azimut

2014 Mai – Voile GNE à Marseille

Pour cette sortie, nous avons décidé de louer Azimut, mon bateau marseillais favori. Pendant que Céline, Karine, Gilles et moi prenons le train pour rejoindre Azimut, Mylène et Deny, déjà sur Marseille, prennent en charge l’avitaillement.

Azimut est amarré au port Pointe Rouge, et notre arrivée il a du mal à rester à flot, tellement il est chargé. S’il y a une chose de sûr, le manger et le boire sont garantis pour une bonne quinzaine de jours! Merci Mylène et Deny. Pour un peu, nous aurions pu tenter la Corse, voir les Baléares. Le jour ou on le fait, pour l’avitaillement, on est paré 😉

Jeudi 28 mai 2014 Pointe Rouge – Calanque – Frioul 8.5 MCarte 29052014

Le départ est un peu difficile, nous cherchons un médicament. Avec le jour férié et le pont, c’est pas gagné. Enfin à 11h nous sommes parés. Je fais une première erreur: nous aurions du manger avant de partir. L’impatience a été plus forte que la raison, deux équipiers le payeront d’un mal de mer 🙁 .

Tant que j’y suis j’en fais une deuxième en partant sans passer à la capitainerie. Nous en serons quitte pour un retour et une manœuvre de port plutôt réussie. Ca donne confiance.

La météo annonce un vent NW 4 à 5 parfois 6 au large. La situation en mer est curieuse: elle est formée, le temps donne l’impression que ça souffle, mais en vrai non. Je pense que l’on a un petit 3. Direction une calanque de l’île Maire pour notre premier déjeuner au mouillage. L’occasion de porter un toast à Manu qui nous manque.

Au mouillage à l'île Maire, une pensée pour Manu

On repart de l’île Maire et on se dirige vers le port du Frioul. En quittant le mouillage, il me semble que le vent est monté, au diable les demies mesures, deux ris! Exagéré! Il y a sans doute un effet venturi entre les iles et le cap. Au passage du cap croisette, nous relâchons les ris. Sans doute exagéré aussi, j’aurais du en garder un.

Céline prend la barre, pour un bord de près qui nous conduira au port. Le vent remontera un peu avant l’arrivée. Les quatre photos dessous sont amusantes : Prise de ris en 4 actes.

1- On démarre au prés, tout va bien Céline a la banane. Mylène est au taquet. Au passage, les sourires sur un bateau en disent long sur ce que l’on ressent !

2- Céline a du mal, je réfléchis (« 1 ris? M’oui mais on vient de les relâcher et on y est presque,.. »), Deny suit le même cheminement. A voir la photo, je pense qu’il aurait déjà lancé la prise de ris. Merci Deny de l’attitude !

3 – Je teste à la barre, effectivement c’est pas simple. Le regard de Céline est signifiant: « Tu vois que ce n’étais pas moi! ». Homme de peu de foi, tu aurais pu faire confiance à ton barreur! Je retiens la leçon: si je réfléchis à prendre un ris ou pas et que le barreur fait part de difficultés, il faut le prendre sans tergiverser.

4- Après la prise de ris, la situation est redevenue sereine. Les sourires sont réapparus et  Deny est à fond dans le réglage.

La manœuvre de port se passe bien, et permet de faire connaissance avec les sympathiques voisins de Laurent. Belle journée pour s’amariner.

Vendredi 29 mai 2014 Frioul – Calanque île Plane – Cassis 17M

Parcours du 29/05/2014La nuit au port a reposé tout le monde, et c’est une équipage plein d’allant qui entame cette journée. Malheureusement Eole n’est pas avec nous. Malgré les prévisions Météo France de 4 à 6 BF, ce n’est qu’un tout petit filet d’air qui nous accompagne ce matin. Cela nous permet de soigner notre sortie du Frioul, l’envoi des voiles. La magie est en train d’opérer: de collègues au démarrage, nous devenons équipage d’Azimut.

Cela nous permet également d’apprécier la splendide baie marseillaise: les iles bien sûr, mais aussi le château d’If et Marseille surplombé par la Bonne Mère.

Azimut mouillé dans la calenque des Pouars

Nous décidons d’aller à la calanque des Pouars, de l’ile Plane. Bien évidemment, le tuyau vient de Deny. Cette calanque est incroyable : un arc de cercle presque parfait, et Azimut tout seul en plain milieu. Comme dépaysement, c’est difficile de faire mieux.

Le vent n’étant toujours pas au rendez-vous, une après-midi moteur s’annonce. Les calanques de Marseille sont là, toute proches. L’idéal serait d’avoir une place à Cassis ce soir.

Je tente le coup. Jamais je n’ai pu rentrer dans le port de Cassis, toujours plein. Un appel, « bien sur, votre place est réservée jusqu’à 18h00 ». Trop bien ! Petit bord au portant qui nous amène devant les calanques..

Nous faisons le tour de d’En-vau de Port-pin et de Port Miou, puis nous rentrons dans Cassis.

Le comité d’accueil nous conduit jusqu’à notre place, que nous prenons, pas avec brio, mais sans rien taper. Et voilà Azimut est amarré dans le port de Cassis. Du coup, glace, apéro, puis restau

carte_gne30052014

Samedi 30 mai 2014 Cassis – Mouillage cap de l’Aigle – Baie de la Ciotat – Calanque d’En Vau. 17M

On sort de Cassis. Toujours sans vent, nous longeons la cote jusqu’au cap de l’Aigle. C’est vraiment l’un de mes préférés (en même temps, je n’en connais pas tant que cela !). Nous prenons un mouillage juste derrière le cap.

Malgré l’application du « pas trop près » nous sommes dans une petite anse au pied du cap, une merveille.

Le vent se lève pour l’après-midi. Nous décidons de faire des ronds dans l’eau dans la baie de la Ciotat. L’équipage voudrait faire des bords de près pour gouter à la sensation de vitesse. Malheureusement, un bateau ne fonctionne pas en démocratie et nous faisons des exercices de mise à la cape. Je trouve qu’il est essentiel que chacun puisse arrêter le bateau tout seul. De mauvaise grâce au début, nous nous prêtons au jeu avec enthousiasme.

« Allez, on y repart au largue ». « T’es sûr ? T’as vu la couleur du ciel par là? » Nous prenons la décision de fuir le grain qui s’annonce et nous dirigeant vers notre destination du soir. D’abord du près, puis du moteur. Les coups de tonnerre nous poursuivent, nous rattrapent. Et nous voila sous une légère pluie, néanmoins suffisante pour bien nous doucher. Mylène et Deny ont enfilé leur tenue de pluie et restent au sec. Les autres commencent à être bien mouillés.

Les choses vont vite sur un bateau: Le moral au beau fixe dans la baie de la Ciotat passe en berne au fur et à mesure que l’eau nous tombe sur la tête ! A l’arrivée à En Vau, petit coup de mou.

Le mouillage est fait en deux temps. Le premier sous la pluie, en s’accrochant à la chaine d’une bouée de balisage (pas Glénans!), puis après la pluie, en faisant un superbe embossage (Glénans !). Le gonflage de l’annexe, la recherche du grappin et la mise au point de la manœuvre, puis son exécution sont autant de nouveautés qui nous remotivent. Tout ce passe à merveille. Une fois Azimut solidement mouillé, sous le soleil revenu, quasi seuls dans la calanque, nous prenons conscience du moment que nous sommes en train de vivre. Magique!

La nuit est top, avec une petite blague involontaire de ma part: la drisse du spi tape. Je sors traiter, mais en la frappant sur le pont, je zappe qu’elle se met à taper sur le hublot de la cabine avant. Du coup Karine est obligée de fermer le hublot est de finir la nuit dans une cocotte minute. Oups ! Désolé.

Dimanche 31 mai 2014 Calanque d’En Vau – Calanque – Pointe Rouge – Frioul 15M

Parcours du dimanche
A notre réveil dans la calanque, si l’environnement est magique, pas de trace de vent. Nous prenons notre temps pour partir, profitant de chaque minute dans ce cadre de rêve. Nous ne quittons En Vau qu’au moment d’arrivée des premiers « promènes couillons » qui gâchent un peu notre plaisir. D’un autre coté, cela nous permet de mesurer la chance que l’on a eu!

Nous rejoignions la calanque de l’île Riou. La traversée est quasi au moteur tout du long. Cela donne à Gilles la possibilité d’expérimenter le pilote automatique.

Retour au port de pointe rouge en passant par la passe des Croisettes, et là je le dis, beaucoup, beaucoup trop près. L’eau est transparente, on peut voir: le fond à 10~15 cm de la quille, et sur le coté, la roche à 20cm! J’ai beau savoir que la mer est plate, qu’il n’y a pas de vent, appliquer la maxime « petite vitesse, petits dégâts », c’est trop près !!! Bon ça c’est fait, et ne pas refaire !

Au port, on prend un place sur le ponton visiteur, on vide et on nettoie Azimut. Puis un dernier bord de travers, avec le vent enfin revenu, nous permet de le remettre à sa place, jusqu’à la prochaine fois.

C’est en train de devenir traditionnel, pour les sorties sur Marseille, un diner au restau « l’entrecôte » du vieux port conclue cette sortie.

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