2015 Septembre – Hivernage

1er passage -Septembre 2015D'Jack en hivernage 2015

Bon, quand même c’est la poisse de fermer D’Jack si tôt, mais il n’y aura plus de jours de congés avant la fin de l’année, et donc plus de sortie 🙁

J’ai la checklist de ce que je compte faire :

Sur le pont

Dégréer GV et Génois, les rincer et les déposer au voilier Retirer les écoutes, les passer à la machine à laver, les stocker au chaud Monter les drisses en tête de mat, avec un messager Mettre du silicone sur tous les joints, de la graisse sur toutes les poulies, rhéa, etc…

A l’intérieur

Hiverner le moteur, selon les préconisations constructeur Charger les batteries à plein, les débrancher. Purger les réservoirs d’eau, mettre de l’anti-gel. Ouvrir tous les équipets. Stocker les textiles dans des housses à vide. Positionner sur la tranches tous les coussins, matelats, planchers Ouvrir toutes les soutes. Mettre des absorbeurs d’humidité

C’est parti !

Les voiles

J’attaque par le génois. L’affaler va assez bien. Le descendre hors de D’Jack est plus problématique, incroyablement lourd ce bout de tissu !

Le rincer n’est pas une sinécure! Je ne dois pas être doué avec le tuyau d’arrosage, je finis aussi trempé que la voile.

Pour le faire sécher, il faut se montrer imaginatif. Une aussière entre deux taquets fait une belle corde à linge. Quand je vois la photo, je comprends pourquoi on appelle « garde robe » la collection de voiles!

Finalement, c’est le plier qui sera le plus simple. Je suis assez fier du résultat.

C’est là que je fais la bêtise: la drisse du génois est mixte métal/textile. Je me dis que je n’ai pas envie de laisser le métal aux intempéries. Et poum, je renvoie la drisse. Wahoo, comment je vais le faire redescendre???? Quel idiot! Bon, ben faudra monter dans le mât.

La grand voile, c’est la même chose, presque en plus facile que le génois. Elle me paraît plus abimée.

Je porte les deux voiles chez un voilier, Magma Sailling, il va me faire un devis pour leur entretien.

Les bouts

Les écoutes sont déposées, rincées, séchées, lovées, stockées dans les coffres.

Pour les drisses (à par celle du génois…, sic), j’installe des messagers, et les ramène en pied de mât. Les ris et la bosse d’empointure, idem. Le bout de l’enrouleur, je le stocke au maxi dans le tambour.

Tous sont rincés, lovés, puis empaquetés dans des sacs poubelles (!). Je prends le soin de faire un trou au fond pour laisser s’échapper l’humidité.

Le pont

Coup de karcher sur le pont, un fois tout propre, de la graisse blanche sur tout ce qui tourne, glisse, coulisse, s’articule, ect… . En final je passe du silicone sur les joints.

La suite nécessitera un deuxième passage en novembre.

2ème passage – Novembre 2015Fuite de gasoil

Fuite de gasoil

Ce deuxième passage en novembre commence fort mal. En ouvrant le compartiment moteur, il est plein de gasoil. Je vais en retirer presque 30l ! et par la même occasion passer une demie journée à nettoyer. Auquel il faut encore rajouter une demie journée pour corriger l’origine de la fuite, le préfiltre.

L’aérateur

Une fois ce détail réglé, je remarque que l’aérateur est mort, il reste fermé quelque soit la position de la commande. Un axe est cassé. Une visite chez mon shipchandler préféré, et j’ai un modèle solaire. Le pb c’est le diamètre du trou nécessaire. 10cm pour l’ancien modèle, 12 pour le nouveau. Avec peu d’outils, c’est pas simple, je laisse une nouvelle demie journée dans l’histoire, mais D’Jack se retrouve équipé d’un superbe aérateur extracteur qui fonctionnera tout courant coupé. Assez fier !

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Le moteur.

C’est finalement assez simple de rincer le circuit eau de mer, je suis juste surpris par le débit qui est important. Le Volvo aspire le contenu de mon sceau, 12l en moins d’une minute. J’ai un gros bidon de 30l, j’irai le remplir 3 fois.

L’eau potable.

Réservoirs purgés, antigel alimentaire diffusé.

L’intérieur.

Tous les textiles sont mis dans des housses sous vide. Tout ce qui est papier enfermé dans des boites étanches.

Je conduis une bataille mémorable contre le flexible de gaz, il finit par céder.

Je crois que je n’ai rien oublié. Par contre, je pense que je peux largement progresser. A suivre l’année prochaine, et n’hésitez pas à me faire part de vos suggestions.

Salut D’Jack, à l’année prochaine pour d’autres aventures.

 

 

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