C’est le cinquième et dernier épisode de cette croisière estivale 2017. Les premier, deuxième, troisième et quatrième sont disponibles. Pris par la spirale infernale de la vie quotidienne, j’ai un peu trainé pour monter les vidéos et rédiger l’article. C’est dommage, les souvenirs sont moins précis. Je vais faire de mon mieux!
St Gilles Croix de Vie
St Gilles est une super escale. En effet, le port est situé au cœur de la cité, des cités faudrait-il dire car il s’agit de deux villes qui ont fusionné. Un pont rejoint les deux anciennes villes, c’est amusant de voir comment le réseau urbain a traversé le fleuve La Vie, pour en final ne former qu’une seule entité. L’activité y est intense et bon enfant. Nous sommes juste à coté du kiosque à musique, cela nous permettra d’avoir deux concerts à domicile.
Je pense que nous aurions pu (dû?) y rester plus longtemps, mais le temps du retour commence à sonner. En effet nous voulons garder un jour ou deux sur l’île de Ré, l’étape est réduite.
De Port la Vie à Bourgenay
Le départ me donne l’occasion de rater un demi-tour sur place, notre voisin de ponton décidant de partir et de forcer le passage au milieu de la manœuvre. Comme j’avais pris suffisamment de marge, pas de conséquence, autre qu’une blessure à l’amour propre et que de me demander pourquoi D’Jack n’a pas voulu tourner (le courant sans doute?).
St Martin est un peu loin, nous décidons de faire un passage à Bourgenay, ce qui nous donnera l’occasion de faire un coucou amical à Flibustier. En route vers Bourgenay!
La nav est juste super: jusqu’aux Sables d’Olonne, petit travers fort confortable, malgré une houle assez forte. Après la houle et le vent s’accordent pour nous offrir une séance de surf inoubliable. En tour du monde ou pour affronter une tempête, je ne sais pas, mais dans les conditions de notre programme D’Jack est vraiment superbe!
L’entrée de Bourgenay, toujours aussi spectaculaire, et la prise de place se déroulent sans anicroche. Nous sommes de plus en plus à l’aise dans les manœuvres. Chacun sait ce qu’il a à faire, et le fait! Moi, je suis fier de mon équipage, de la marche de D’Jack ! (je sais mon objectivité…. mais bon je ne suis pas journaliste!)
De Bourgenay à St Martin en Ré
Malheureusement, Jacques n’est pas trop disponible, comme tout retraité il a un agenda de ministre, surtout pendant les vacances! Nous nous contenterons d’un rapide salut.
La marée nous l’imposant, nous repartons le lendemain 5h00 pour St Martin, et ce malgré la pétole qui impose de faire la nav au moteur :-(. Aidé au démarrage (merci à mon équipage de s’être levé si tôt), je fais les trois quart de la route seul, cela me donne l’occasion d’un super lever de soleil, et une traversée vraiment paisible.
St Martin en Ré
A l’arrivée à St Martin, l’Amirale nous négocie une place au ponton direct, trop trop forte! Nous n’aurons fait un amarrage à couple qu’une seule fois, à Port Joinville. Pour une croisière estivale, en juillet, c’est plutôt incroyable non?
Que dire de cet emplacement en plein mois de juillet. Tout autre mot qu’exceptionnel est creux! En plein cœur du port, il suffit de faire quelque mètres pour se retrouver dans des ruelles toutes tranquilles. Un truc qui me saute aux yeux, c’est le nombre de Tofinou présents ici. Il y en a partout, tous plus beaux les uns que les autres.
Les ballades dans St Martin sont magiques. Le fameux glacier tient sa réputation, les restaus également, et le village est … magnifique. Nous pourrions rester des semaines ici. C’est dépaysant, reposant, apaisant.
à Yeu, nous avions loué un voiture, ici c’est des vélos. Presque 40 ans que je n’en avais plus fait. Bon d’accord, j’ai triché Terminator n’est pas vraiment un vélo 😉
La ballade sur l’île est magique. Cécile déclare officiellement qu’elle y habitera un jour. Le vélo est particulièrement adapté sur l’île. Des infrastructures permettent de ne croiser que peu les voitures.
Adèle est admirable de courage sur la fin de la ballade. Bien que n’en pouvant plus, elle fait les deux~trois derniers kilomètres avec comme seule ressource sa volonté. Une guerrière de plus, nous n’avons plus de bébé!
C’est également l’occasion de croiser Vincent, un ami d’enfance de l’Amirale. Il est aussi marin, bien plus que moi (mais il ne le sait pas!). Apéro sympa, avec échange et partage d’histoire de nav, de mer, de ports….
De St Martin à Soubise – Fin de la croisière estivale
Vient le temps du retour vers Soubise. Après un départ parfait, quelque peu aidé par une rafale qui fait tourner D’Jack dans le bon sens (pour une fois!), la traversée commence par un bord de travers fort agréable. Les conditions sont tellement idéales, que nous passons le pont de l’île de Ré à la voile, sans même le moteur en sécu! Puis on lofe un peu pour aller droit sur Fort Boyard. Un dernier stop à Boyardville pour attendre la marée, et voilà D’Jack qui sort de l’eau. C’est fini pour cette croisière estivale….. jusqu’à la prochaine!
Bonjour Jean,
C’est Phil (voilier makko) qui tente de te passer ce petit message …
Je serai vers « chez toi » (La Rochelle) en Juin et début Juillet. Seras-tu là aussi afin qu’on aille voir Jacques et naviguer avec lui peut-être ?
Alors… à bon entendeur Salut à toi et à ton équipage.
Bonjour Philippe, A priori début juillet, cela dépend un peu du Bac (pas le mien, je l’ai depuis un moment, mais celui de Dorine). Je devrais y être 8~10 juillet. En tout cas, c’est une super idée, un sortie à 3 bateaux avec Jacques, c’est vraiment tentant. Je te fais passer mon programme de cet été dès qu’il est prêt.